Les auteurs se sont intéressés à l'organisation et au traitement des archives courantes, intermédiaires et définitives dans les organismes et les entreprises du secteur privé au Québec. Leur objectif est de donner un aperçu du travail réalisé par des organismes et entreprises qui se sont dotés d'outils pour gérer leurs archives. Cinq grands secteurs d'activité ont été retenus: les entreprises industrielles et commerciales, le banques et coopératives financières, les compagnies d'assurances de personnes, le corporations et bureaux professionnels et, enfin, les organisations syndicales. Les résultats de leur enquête démontrent que, confrontés à l'explosion de la masse documentaire les organismes et entreprises accordent une place de plus en plus grande à la gestion d leurs archives. A cet égard, mentionnons particulièrement l'adoption de plans de classification, de calendriers de conservation et l'intégration de nouvelles technologies telle les mémoires optiques (CD-ROM et disque optique numérique).

     Dans le cadre d'un mémoire de maîtrise en bibliothéconomie et en sciences de l'information, concentration en archivistique, l'auteure a mené une enquête dans des bureaux de professionnels de la ville de Montréal pour y évaluer l'état de l'organisation et du traitement des archives relativement aux aspects suivants: classification, protection des documents essentiels, délais de conservation, traitement des documents semi-actifs et conservation des archives historiques. Les milieux visés étaient les bureaux d'architectes, les firmes d'ingénieurs-conseils,les cabinets d'experts-comptables, les études de notaires et les études d'avocats. L'étude démontre que ce sont surtout les règlements des ordres professionnels et l'expérience d'autres collègues qui influencent l'organisation des archives et que les problèmes rencontrés sont surtout reliés au manque d'espace d'entreposage ainsi qu'à l'absence d'informations et d'expertise dans l'organisation de leur documentation administrative. Bibliographie.