Cet article fait suite à deux autres textes publiés précédemment par Bernard Weilbrenner dans la revue Archives (volume 21, numéro 1 et volume 24, numéro 3). Si les textes antérieurs avaient comme objectifs de présenter les orientations privilégiées par Pierre-Georges Roy et les développements des Archives de la province entre 1920 et 1931, le présent article s'attarde plus particulièrement à la période décembre 1931 à juillet 1936. En ayant recours aux documents du fonds Archives nationales du Québec (E53) conservé au Centre d'archives de Québec de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, l'auteur et son collaborateur décrivent les principales réalisations de Pierre-Georges Roy dans le cadre de ses nombreuses fonctions professionnelles : conservateur des archives de la province, responsable des Archives de la Cour supérieure du district judiciaire de Québec, secrétaire de la Commission des monuments historiques, directeur du Bulletin des echerches historiques et finalement, conservateur du nouveau Musée de la province. L'article met en lumière le type de gestion et l'énergie déployée par Pierre-Georges Roy pour répondre aux exigences du gouvernement et ce, malgré les contraintes budgétaires imposées par la crise économique. Les auteurs concluent en rappelant que monsieur Roy s'est particulièrement illustré durant cette période par la quantité d'ouvrages qu'il prend soin de publier (Rapports, Inventaires, etc.) et par sa gestion efficace du nouveau Musée de la province, malgré les ressources financières restreintes et une connaissance limitée du domaine muséal.

     L'article retrace l'historique des actions, remises en question et orientations prises par l'Association des archivistes du Québec (AAQ) depuis 1988. On met en relief plusieurs interventions de l'institution (avec ou sans partenaire) sur les scènes québécoise, canadienne et, à l'occasion, internationale en matière de reconnaissance et de valorisation de la profession archivistique et des archives notamment. Au cours des années, l'AAQ a réévalué et peaufiné ses mandats et son organisation permettant ainsi d'améliorer ses services et son fonctionnement. Tout en présentant les réalisations des divers comités permanents et groupes de travail de l'AAQ, l'auteur fait également part de certaines problématiques que l'institution a surmontées et celles qui se dressent actuellement dans le paysage archivistique québécois.

     Dans cet article, les auteurs nous font part des résultats d'une recherche qui leur a permis de recenser la plupart des principales associations et sociétés qui ont constitué le réseau institutionnel canadien-français et qui ont rayonné dans leur domaine respectif durant la période 1834-1973. Après une brève présentation de la méthodologie adoptée, les auteurs présentent sous la forme d'un tableau, accompagné d'annexes, une vue d'ensemble des résultats de leur enquête. Les organismes répondant aux critères de sélection ont été regroupés par catégorie suivant leur nature : organisations patriotiques ; arts et lettres ; sciences et éducation, oeuvres sociales et loisirs ; associations professionnelles. Pour chaque organisme inventorié, les auteurs ont recueilli certaines données, à savoir : le lieu du siège social ; les dates d'existence ; la quantité, les dates et la nature des documents ; les lieux de conservation. Conscients des limites de leurs travaux, les auteurs croient cependant que cet inventaire permettra de mieux faire connaître aux chercheurs ces organismes parfois méconnus et de mesurer avec plus de précision les possibilités d'exploitation de leurs archives.

     Les règles de description des documents d'archives, publiées au Canada depuis 1990, ont été préparées par des études, des recherches et des échanges qui ont servi à définir leurs bases et leurs principes. Élaborées par le Comité de planification sur les normes de description en collaboration avec la communauté archivistique, elles servent à décrire le fonds d'archives et ses parties qu'ils soient composés de documents textuels, iconographiques, sonores, informatiques, etc. Leur application pose des problèmes relatifs au concept du fonds, aux accès thématiques et non thématiques ainsi qu'à la description à plusieurs niveaux.

     L'auteur présente tout d'abord les principaux traits de l'archivistique québécoise d'aujourd'hui. Il traite également des liens nombreux et anciens qui existent entre archivistes québécois et canadiens, puis entre archivistes québécois et américains. Enfin, il aborde la question des intérêts communs susceptibles de faire l'objet d'une coopération profitable aux membres de l'Association des archivistes du Québec, de l'Association of canadian Archivists et de la Society of American Archivists.

     Depuis plus de quarante ans, la communauté archivistique internationale discute de la place à réserver aux documents non-textuels dans les fonds d'archives. L'auteur passe en revue les discussions et les décisions des instances internationales pour nous démontrer que derrière cette discussion théorique du principe de provenance se cache aussi la question du partage des compétences et des spécialités liée à la nature particulière du support tels les enregistrements sonores, les films. D'ailleurs, au Canada et au Québec, en l'absence de concurrents, les services d'archives ont développé des programmes d'acquisition extrêmement souples qui ont permis d'acquérir des documents et des objets de toutes sortes pouvant contribuer à une meilleure connaissance du passé.

     À l'instar d'autres disciplines, l'archivistique a entrepris la normalisation de ses opérations et activités. L'auteur expose les avantages d'ordre scientifique et administratif à retirer de la rédaction des normes et procédures. Il décrit également le cheminement assurant la réussite de leur rédaction.