Rapport d'étape sur un projet de recherche comparant l'application des règles des quatre normes de description pour les archives. p. 5-16. Dans le contexte de la mise en ligne du Réseau canadien d'information archivistique depuis octobre 2001, l'archiviste doit s'interroger sur la qualité de l'information et des méthodes de repérage utilisées dans un portail réunissant des banques de données provenant de sources multiples comme le site Internet Archives Canada. Cet article propose un rapport d'étape sur un projet de recherche comparant les règles pour la formulation de notes de contenu dans quatre normes de descriptions : les RDDA, APPM, MAD et ISAD(G). Après un rappel des principaux paramètres du projet, il décrit la méthodologie et présente les modes d'analyse retenus pour mieux évaluer les contenus de ces notes à partir d'exemples concrets disponibles dans des instruments de recherche accessibles sur Internet. La conclusion présente quelques constats préliminaires.

     À partir des perspectives lyriques qu'évoquent le personnage mythique du dieu romain Janus, l'auteur fait le point sur les lieux de convergence et de divergence entre la gestion des documents et l'archivistique. Il rappelle les valeurs communes aux deux professions qui partagent un objet commun: le document. Tant le gestionnaire que l'archiviste recourent au même concept des trois âges et utilisent le même langage et les mêmes outils, notamment: les calendriers de conservation et les plans de classement. L'emploi d'un vocabulaire et d'outils communs donnent cependant l'impression que certaines fonctions sont similaires; mais au-delà de ces ressemblances, des différences considérables entre les deux domaines sont identifiables, à savoir: la "dimension sociétale" de leur mandat et les tâches reliées aux fonctions d'évaluation, de classement, de diffusion et de conservation. L'auteur conclue en affirmant que les lieux de convergence et de divergence entre la gestion des documents et l'archivistique, loin de les opposer, contribuent plutôt à tisser des réseaux de complémentarité privilégiés entre les deux professions et que la mise en commun des compétences de chacune contribue à une meilleure préservation de la mémoire collective.

     L'évaluation monétaire est radicalement différente, dans son application et ses résultats, de l'évaluation archivistique. Elle permet aux organismes publics canadiens d'acquérir des fonds d'archives privés grâce à des incitatifs fiscaux qui encouragent le don de biens culturels. Après avoir défini l'évaluation monétaire dans le contexte de son développement historique et théorique, l'auteur relève les distinctions essentielles entre l'évaluation monétaire et l'évaluation archivistique. En conclusion, l'auteur précise que même si la primauté de l'évaluation archivistique reste absolue, l'archiviste doit reconnaître les documents ayant une certaine valeur monétaire.